Aujourd’hui, c’est jour de fête nationale ; n’oublions pas que l’Inde est indépendante depuis seulement 1947. Dans la voiture pour Jaipur, je lis les guides sur l’Inde et la phrase suivante me met mal à l’aise : « Elever une fille, c’est semer le champ du voisin ». Toujours pas de filles au volant et sur les scooters, il est rare d’ailleurs qu’une femme ait autre chose qu’un foulard à la place du casque réservé au seul chauffeur homme. J’adore l’Inde mais ce genre de déconsidération me choque. Choc de cultures ?
En chemin vers Jaipur, une grande nouveauté, nous roulons sur des autoroutes en construction. Ce sont de drôles de routes pas finies avec des bouts de péages et des gens à pied tout au long de la chaussée avec des moyens de locomotion en tout genre.
La mousson débarque dans toute sa splendeur, les rues dégoulinent d’eau, les Indiens se réfugient sous les arbres, les devantures de portes, les tuk-tuks sont à l’arrêt. Nous on est bien contents d’être à l’abri dans la voiture mais il s’avèrera que le coffre prend l’eau et nous dormirons dans des sacs à viande un peu humides.
Nous voilà à Jaipur et nous allons à la découverte de la ville rose et de ses nombreux bazars. Les rues dégoulinent d’eau et de détritus. Il y a plein de monde dans les boutiques. Nous prenons des samoussas très épicés en ville dans un endroit gavé de pâtisseries.
Mention spéciale au Palais des Vents avec sa belle façade toute ajourée.
En montant sur une terrasse pour voir le minaret et la vue sur le Tiger Fort en haut de la colline, nous rencontrons un indien qui nous amène chez son frère qui est joaillier en gros. Nous y achetons un superbe bracelet en argent et des boucles d’oreille.