Le réveil est très matinal car nous ne voulons pas rater les femmes des tribus qui descendent de leurs villages vers le marché peu avant 7 heures du matin. Puis, nous prenons notre déjeuner à base de thé chinois et nous nous rendons devant le 7-eleven (petit magasin d’une chaîne d’épiceries) à la recherche d’un bus pour aller à Mae Sai. On nous conseille de le prendre dans l’autre sens et de changer de bus au « check point »., ce qui s’avèrera effectivement être un itinéraire plus rapide que celui prévu initialement. Nous observons la ronde des scooters avec les écoliers qui se rendent à l’école et sont parfois fort nombreux sur les scooters.
Et j’ai enfin ma belle photo de femme des tribus en habit traditionnel dans le mini-bus où l’on partage un moment très agréable avec une jeune australienne qui voyage seule jusqu’au Viet-Nam en transport en commun.
Nous arrivons à Mae Sai qui est la ville la plus septentrionale de la Thaïlande. Elle n’est vraiment pas terrible de prime abord mais c’est intéressant de voir la frontière avec la Birmanie. En moi cela résonne comme un pays longtemps inaccessible et là je découvre que ce pays est juste derrière un pont. Nous galérons à trouver un hébergement car il n’y en a pas des masses et de surcroit, ici, peu d’enseignes sont en anglais. « Little Bear » nous accueillera pour 300 baths la nuit.
Nous prenons notre repas de midi (poisson plein d’arêtes et noodles) dans un restaurant au bord de la rivière qui sert de frontière naturelle. Puis, petite ballade le long d’une ruelle animée, nous trouvons même un centre commercial hyper moderne avec des escalators. La mode thaïe ne nous emballe pas vraiment. Il y a beaucoup de cages d’oiseaux qui sont suspendues aux balcons avec des oiseaux noirs et blancs avec une huppe.
La mode est ici au parapluie qu’il fasse beau ou qu’il pleuve. On l’utilise par tous les temps et même mieux sur les scooters, ce qui nous surprend.
La frontière où circulaient pas mal de personnes dans les deux sens ferme à 18 heures et brutalement, pas mal de petites boutiques ferment également et on assiste alors à l’installation de gargotes improvisées dans la rue.
Nous décidons d’aller prendre notre repas du soir vers 20 heures mais ici à Mae Sai c’est un véritable sport que de trouver quelque chose d’ouvert à cette heure-là. On se restaure dans un restaurant chinois qui veut bien nous accueillir mais vous ne saurez jamais ce que nous avons mangé, c’était indéfinissable et intraduisible, en d’autres termes, la surprise du chef n’était pas au rendez-vous. La carte était soit en langue thaïe, soit en chinois.